Tuesday, November 16, 2021

Philippe Corcuff Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard pdf download

Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard

Livres, Philippe Corcuff


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11 internautes sur 13 ont trouvé ce commentaire utile.Petit catéchisme doctrinaire à l'usage d'une gauche « dans le brouillard »Par EmerekLes années 30 seraient-elles de retour ? Ces années qui ont vu se propager, tel un cancer, le fascisme et le nazisme, qui ont conduit à la seconde guerre mondiale, qui sont à l'origine d'une des pires tragédies humaines de tous les temps - la shoah -, ces années, donc, seraient-elles en passe de se répéter dans la France d'aujourd'hui ? Oui, nous affirme, sans ambages, P. Corcuff dans son dernier essai, et ce, dès l'expression de son titre : « les années 30 reviennent » ; sans nuances et sans point d'interrogation. Dans un texte court, incisif et stimulant - ne serait-ce que par l'attention et la critique qu'il suscite -, il développe la thèse selon laquelle la montée du Front national, mais surtout la production de certains propos et écrits dans la France d'aujourd'hui seraient propres à instaurer un contexte socio-politique d'une nature similaire au pré-fascisme ou au pré-nazisme des années 30, l'auteur n'hésitant pas d'ailleurs à qualifier cette situation nouvelle de « post-fascisme ». Ce pamphlet - qui s'assume parfaitement comme tel (cf. p. 11) - s'attaque ainsi aux commentaires et textes, jugés néoconservateurs, racistes, xénophobes, sexistes, nationalistes, etc., de journalistes, essayistes, mais aussi universitaires, tels que Soral, Zemmour, Finkielkraut, Elisabeth Lévy, Laurent Bouvet, Jean-Claude Michéa, Frédéric Lordon, Olivier Todd, bien d'autres encore, supposés, à des degrés divers - beaucoup par exemple pour un Zemmour ou un Soral, plus secondairement voire « accidentellement » pour un Bouvet ou un Lordon... -, de refaire le lit de la bête immonde...Si le risque existe, s'il s'agit en effet d'éviter une nouvelle guerre ou rien moins qu'un génocide, l'exercice entrepris par Corcuff est évidemment salutaire. Pour autant, la thèse par lui développée est-elle convaincante ? Je ne le pense pas. À défaut de pouvoir construire une réelle démonstration, étant donné le format utilisé et la forme privilégiée - le pamphlet -, l'auteur s'en remet à de vagues rapprochements : le juif des années 30 et le musulman d'aujourd'hui, le nationalisme des années 30 et l'appel à un certain protectionnisme aujourd'hui, l'exhortation à l'ordre - années 30 - et la demande de politiques sécuritaires - aujourd'hui - et bien sûr les pamphlétaires du passé comparés aux essayistes actuels : par exemple, comme autant de « clins d'œil analogiques » (p. 33), Finkielkraut et Maurras tous deux élus à l'Académie française, ou sur un plan politique, Valls et Daladier (p. 33)... Il y aurait évidemment beaucoup à dire sur chacun des rapprochements effectués et en contester la justesse. Pour prendre un seul exemple, peut-être le plus flagrant, pourquoi devrait-on nécessairement associer, d'un côté, la défense d'un cadre de régulation national, telle que cela est envisagé aujourd'hui face aux excès de la mondialisation et à l'incurie européenne et, d'un autre côté, le nationalisme mortifère ayant conduit au fascisme des années 30 ? N'est-on pas plutôt en droit de le rapprocher du cadre national largement propice à la croissance économique durant les Trente glorieuses ou du ressort patriotique qui a justement aidé à la lutte contre le nazisme pendant la seconde guerre mondiale (De Gaulle) ? Paradoxalement, Corcuff qui dénonce « l'essentialisme », cette tendance à conférer un contenu déterminé et invariable à une réalité pourtant disparate (« l'islam », « les Juifs », « le peuple »...) et qui constituerait l'un des principaux fondements de la prétendue montée du post-fascisme, ne fait rien d'autre que de l'appliquer aux réalités qu'il analyse lui-même et ce, en l'inversant : ce qui par essentialisme est « mal » aux yeux des néoconservateurs paraît nécessairement « bien » à ses yeux (l'islam, l'Europe, l'immigration...) et inversement ce qui était bien devient mal (la nation, la France...). Il y a peut-être une forme de naïveté dans cette attitude - par exemple la candeur de l'auteur, lui le « militant altermondialiste engagé à gauche », face à l'UEM (p. 112) laisse songeur... - mais plus probablement Corcuff grossit le trait par une espèce de « principe de précaution » face à l'horizon inacceptable d'un « pire absolu ». C'est là, en l'occurrence, l'une des implications majeures que retire Corcuff de son analyse. Il reproche aux Michéa, Lordon, Todd et consorts, d'être, par leurs écrits « récupérables », des « désarmeurs imprudents des résistances anticonservatrices et antifascistes à gauche » (p. 86). Il les exhorte, via une « éthique de responsabilité » renouvelée à « tenir compte du contexte idéologique et politique dans lequel s'inscrivent leurs discours » pour éviter absolument que leurs analyses puissent être « arraisonnées du côté des logiques néoconservatrices et postfascistes » (p. 87). Interdit de voir le moindre inconvénient à une immigration sans bornes, même à 10, 15, 20% de taux de chômage : ce serait faire le jeu des fascistes. Interdit de voir une insécurité accrue : ce serait faire le jeu des fascistes. On pourrait à la rigueur critiquer l'action de Bruxelles, mais on ne saurait surtout pas regretter un cadre de régulation national, surtout pas s'interroger sur l'opportunité de mesures compensatrices de type protectionniste : ce serait faire le jeu des fascistes. En définitive, c'est bien l'esprit critique qu'il est demandé de museler au regard d'une doxa dont les fondements analytiques sont pourtant bien loin d'être prouvés ; un catéchisme doctrinaire à répandre et à mettre en pratique face aux discours réputés complices du post-fascisme. Curieuse perspective intellectuelle prônée par l'enseignant de science politique...Reste un point et non des moins troublants. J'aurais d'ailleurs pu commencer par là. Ce mode de faire avait déjà été pratiqué par Lindenberg dans Le Rappel à l'ordre : Enquête sur les nouveaux réactionnaires en 2002. Il est réitéré par Corcuff. Je veux parler de cette pratique assez détestable qui consiste à dresser des listes d'auteurs à stigmatiser : les vrais fachos, les néo-conservateurs, les déviants, les imprudents, ceux qu'il conviendrait de remettre dans le droit de chemin ; une façon en quelque sorte de renouer avec le stalinisme ou si l'on préfère, de nous rappeler les années 30...

Livres Couvertures de Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard

de Philippe Corcuff

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